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Top 10 des meilleurs conseils pour se lancer dans la création d'entreprise !

Top 10 des meilleurs conseils pour se lancer dans la création d'entreprise !

Si créer une entreprise fait rêver de nombreux particuliers, tous ces projets ne se concrétisent pas. Certains ne sont jamais menés à bien faute d’une idée claire et d’autres connaissent un échec rapide faute de préparation. Alors pour vous accompagner dans la création de votre entreprise, voici notre top 10 des meilleurs conseils en la matière !

Conseil n°1 : on définit son projet

Bien des candidats à la création d’entreprise se lancent sans avoir pris soin de définir leur projet. C’est une erreur, car il ne suffit pas d’avoir une vague idée de ce que l’on souhaite faire pour créer une entreprise, il est au contraire important d’avoir pris le temps de définir son projet de manière fine. En effet, la création d’une entreprise nécessite de faire de nombreux choix, de réaliser de nombreuses démarches et de prendre un grand nombre de décisions qui ont un impact décisif sur le succès ou non du projet.

En conséquence, avant de vous lancer dans cette belle aventure, prenez le temps de bien définir ce que vous souhaitez faire, vos objectifs, vos moyens et vos possibilités. Avec des idées plus claires, vous serez plus à même d’aller plus loin et de faire les bons choix.

Conseil n°2 : on évalue sa pertinence

Votre idée peut vous sembler bonne, mais rien ne dit qu’elle soit pertinente. Difficile d’attirer des clients quand votre projet est flou ou peu convaincant. Pour réussir à vendre vos produits ou vos services, il est préférable de partager vos idées au préalable avec d’autres personnes de votre entourage, voire auprès d’un cercle plus étendu. L’idéal est de se renseigner auprès de la clientèle visée. Faites un petit sondage autour de vous pour ne pas avancer seul vers un projet voué à l’échec.

Conseil n°3 : on se forme

Avoir des idées, c’est bien pour débuter, mais il faut être certain de maitriser le métier ou l’activité dans laquelle vous entendez vous lancer. On ne peut pas tout improviser. Vous pouvez avoir besoin de suivre des formations pour améliorer vos compétences techniques en la matière, voire concernant la gestion d’entreprise, la comptabilité, les ressources humaines, la communication, etc.

Il est important de dresser une liste objective de vos capacités, de vos compétences, mais aussi de vos points faibles au regard de ce que vous devez impérativement maitriser pour mener à bien votre projet et votre activité. Prenez le temps de bien vous former afin de vous lancer sur des bases solides. Vous éviterez ainsi de décevoir vos clients et de perdre en crédibilité.

Conseil n°4 : on se projette

La rédaction d’un plan de type business plan vous sera d’une grande aide pour vous projeter dans votre activité. Cela va vous permettre de définir des objectifs clairs, de situer votre projet au regard de la concurrence et de mettre en œuvre les moyens dont vous avez besoin pour atteindre votre but. Vous pourrez ainsi vous appuyer sur des données concrètes pour vous lancer et notamment sur les coûts à prévoir.

Ce dossier de base vous sera également utile pour convaincre vos partenaires. Associés, banques, investisseurs… en leur montrant que vous savez où vous allez, vous avez davantage de chance de les motiver à vous suivre.

Conseil n°5 : on anticipe les conséquences

La vie d’entrepreneur n’a rien à voir avec celle d’un salarié. Créer son entreprise est une belle aventure, mais qui peut avoir de lourds impacts sur la vie personnelle. En effet, le rapport au travail est tout autre quand il s’agit de son entreprise, le temps consacré à son activité est nettement plus important, ce qui se répercute immanquablement sur la vie de famille, les loisirs, les vacances, etc. La santé de l’entrepreneur peut également en pâtir en raison du stress généré. En cas ou difficultés ou d’échec, il peut être difficile d’y faire face d’un point de vue personnel.

Conseil n°6 : on se fixe des limites

Toutes les créations d’entreprises ne fonctionnent pas, malheureusement. Chaque année, un grand nombre de ces entités ferme. Même si vous mettez toutes les cartes de votre côté pour parvenir à faire de votre projet une réussite, le succès n’est jamais garanti. Il est donc important d’en être conscient et se fixer des limites.

Votre business plan va notamment vous permettre de définir un objectif financier. Il est donc important de vous fixer une limite en matière de rémunération. En effet, définissez une date à partir de laquelle vous devez impérativement vous rémunérer convenablement. Si vous n’y parvenez pas, mieux vaut mettre un terme à votre projet afin de ne pas vous mettre dans la difficulté.

Il peut s’agir de bien d’autres limites. Montant de vos investissements personnels, temps à consacrer à votre activité au regard de votre vie de famille, coût maximal d’un loyer commercial, etc. Vous pourrez ainsi minimiser les dommages en cas d‘échec.

Conseil n°7 : on évalue ses moyens financiers

Établissez une liste minutieuse de vos besoins pour créer et faire fonctionner votre entreprise. Vous pourrez ainsi définir vos besoins financiers et ceux que vous pourrez investir dans votre projet. Il vous faut en effet connaitre les moyens dont vous disposez pour votre activité et ceux que vous devez générer pour vivre de votre métier.

Pour minimiser les risques, veillez également à disposer de moyens financiers qui vous permettront de vivre convenablement le temps que votre activité se lance. En effet, vous devez penser au fait que pour être rentable, votre entreprise peut avoir besoin de temps.

Si vous avez besoin de mobiliser des fonds, étudiez les solutions qui s’offrent à vous. Investisseurs, associés, banques, établissements financiers… prenez le temps de la réflexion et de l’analyse de vos possibilités afin de susciter de l’intérêt pour votre projet et d’inciter ces partenaires à vous soutenir financièrement.

Conseil n°8 : on s’entoure des bonnes personnes

Pour créer votre entreprise et développer votre activité, vous aurez immanquablement besoin d’être accompagné. Entourez-vous de professionnels compétents capables de vous apporter du soutien et de l’aide en temps voulu. Leurs conseils seront les bienvenus à toutes les étapes de la création de votre projet et de son développement.

Si vous le pouvez, faites valider vos choix par des professionnels qui pourront vous conseiller sur les décisions à prendre. Forme juridique, régime fiscal, régime social, rémunération, investissements… faites-vous accompagner de pros qualifiés pour être certain de faire les bons choix.

Conseil n°9 : on cherche un local adapté

Avant de créer votre entreprise, il vous faut trouver un local. Ce choix est souvent difficile, car il faut concilier plusieurs paramètres. Budget, emplacement, visibilité et fonctionnalité sont les maitres mots de votre quête. En effet, il est important que votre local soit bien situé pour que les clients y accèdent facilement, qu’il soit visible pour attirer des visiteurs, qu’il soit fonctionnel pour vous permettre d’exercer votre activité dans de bonnes conditions et qu’il soit respectueux de votre budget afin de ne pas vous mettre en difficulté.

Conseil n°10 : on choisit le bon statut juridique

Ce choix est crucial, car il va déterminer votre statut, votre rémunération, votre régime fiscal et votre régime social, entre autres points. Pour votre entreprise, vous disposez de plusieurs solutions.

  • L’entreprise individuelle (EI) : cette forme juridique est la plus choisie en raison de sa souplesse. Elle comprend notamment le statut de la micro-entreprise. L’entrepreneur est seul et dispose des pleins pouvoirs, mais également des pleines responsabilités. Son patrimoine personnel est ainsi engagé.
  • L’entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée (EURL) : ce statut à associé unique est plus sécurisant, car la responsabilité du dirigeant est limitée à ses apports.
  • La société à responsabilité limitée (SARL) : elle comprend au moins deux associés protégés par une responsabilité limitée aux apports. C’est la forme de société la plus choisie.
  • La société anonyme (SA) : ce type de société rassemble un grand nombre d’associés et de capitaux (au moins 37 000 euros de capital social).
  • La société par actions simplifiée (SAS) et la société par actions simplifiée unipersonnelle (SASU) : ces formules sont souples et la responsabilité est limitée aux apports personnels. La première comprend plusieurs associés alors que la seconde se limite à un unique associé.
  • La société en nom collectif (SNC) : la responsabilité des associés est solidaire et porte sur leurs biens personnels.

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