Les associations et clubs d'entrepreneurs, quelles spécificités ?
Les associations et clubs d’entrepreneurs ont pour objectif commun de réunir des chefs d’entreprise et des décideurs autour de valeurs communes liées à l’entreprenariat. Ces structures favorisent les rencontres qui peuvent aboutir à de nouveaux marchés pour une entreprise, mais c’est aussi une bonne manière d’être aidé par des pairs au moment de la création d’une entreprise ou au cours de son développement. À quoi servent les associations et clubs d’entrepreneurs ? Quelles sont leurs spécificités ?
Des structures de proximité
De nombreuses structures représentent les chefs d’entreprise et les porteurs de projet au niveau national au sein d’organisations le plus souvent propres à certaines branches d’activité ou militantes. Les associations et clubs d’entrepreneurs sont en revanche davantage présents au niveau local, donc au plus proche des décideurs et en particulier des dirigeants des PME. Ces structures sont très présentes dans les villes et les régions et couvrent pratiquement tout le territoire. On estime à environ 10 000 leur nombre. La plupart de ces organisations appartiennent aussi à un réseau national. Citons parmi les plus connues, le Centre des jeunes dirigeants d’entreprise (CJD), l'Association progrès du management (APM), le Business network international (BNI) ou encore le Club des Entrepreneurs.
Des rencontres d’entrepreneurs sur le thème de la convivialité
L’une des particularités des associations et clubs d’entrepreneurs est de faire se rencontrer des chefs d’entreprise et des décideurs de manière conviviale, en dehors de leur lieu d’activité habituel. Ces rencontres ont lieu le plus souvent à l’occasion de diners, de petits-déjeuners ou de soirées dans une atmosphère agréable et chaleureuse.
Une mise en relation entre entrepreneurs
Au contraire des grandes organisations représentatives des chefs d’entreprise dont l’objectif est de défendre ce statut et l’améliorer, les associations et clubs d’entrepreneurs ont davantage un rôle de mise en relation entre décideurs pour favoriser notamment le partage de leurs expériences et les soutenir moralement dans leur projet de création d’entreprise ou le développement de leur activité, grâce à des conseils pratiques ou en favorisant des rencontres opportunes avec d’autres créateurs d’entreprise. Les associations et clubs d’entrepreneurs représentent de bonnes opportunités pour briser l’isolement des créateurs et chefs d’entreprises, et surtout des plus petites d’entre elles.
Le développement de son réseau professionnel
Il n’est pas toujours facile de faire connaître son activité, de communiquer sur son entreprise dans le but d’acquérir de nouvelles commandes ou de nouveaux marchés. Les associations et clubs d’entrepreneurs permettent justement pour un chef d’entreprise de créer et de développer un réseau de professionnels avec qui faire des affaires, entre autres.
Développer son réseau professionnel, c’est aussi pouvoir bénéficier d’appuis, de conseils, etc., quand les affaires ne marchent pas bien et d’affronter plus facilement les moments difficiles que tout entrepreneur connaît à un moment ou à un autre dans la vie de son entreprise. Très souvent d’ailleurs, les relations nouées au sein des associations et clubs d’entrepreneurs se transforment en relations amicales.
Des soutiens financiers
Même si l’objectif premier des associations et des clubs d’entrepreneurs consiste à créer un réseau professionnel et à accompagner les chefs d’entreprise, certaines de ces structures peuvent également apporter des financements pour soutenir certains entrepreneurs, et en particulier les créateurs d’entreprise.
Des associations et clubs d’entrepreneurs pour les femmes
Certaines associations et clubs d’entrepreneurs se sont créés pour s’adresser uniquement aux femmes chefs d’entreprise qui, dans un monde des affaires très masculin, ont besoin d’appuis mais surtout d’aide pour développer leur réseau professionnel.
Comment adhérer à une association ou club d’entrepreneurs ?
Tout créateur ou chef d’entreprise peut adhérer à une association ou à un club d’entrepreneurs moyennant une cotisation annuelle qui peut aller de 50 à 200 euros, voire davantage, selon les organisations. Aucune durée minimum ou maximum d’adhésion n’est requise en principe.
Certaines de ces structures demandent au décideur de présenter au préalable son projet ou son activité pour voir s’il est en adéquation avec les objectifs de l’association ou du club d’entrepreneurs, mais aussi pour tester ses motivations. D’autres fonctionnent par cooptation et nécessitent un ou plusieurs parrains pour intégrer la structure.
Dossiers similaires
-
Réduction du capital d'une entreprise : pourquoi, quand, comment ? Une entreprise doit fixer le montant de son capital social au moment de sa création et le spécifier dans ses statuts. Toutefois, au cours de sa vie, l’évolution de sa situation peut l’amener...
-
Comment résilier un bail commercial de façon anticipée ? Un bail commercial concerne les locations de locaux utilisés pour l’exploitation d’un fonds commercial. Il s’agit d’un contrat de location spécifique qui a pour vocation d’être...
-
Cessation d'activité : quelles procédures pour fermer son entreprise ? Cette procédure se termine par la fermeture de l’entreprise et l’arrêt de l’activité. La cessation d’activité peut être due à un dépôt de bilan mais peut relever de la volonté du...
-
Qu'est-ce que le ROCE (Return On Capital Employed) : comment le calculer ? Lorsqu’une entreprise doit mesurer sa capacité à générer du profit au regard des capitaux qu’elle a investis, elle peut prendre en compte le calcul du ROCE ou return on capital employed. Le...
-
Amortissement comptable : définition et utilité. Comment le calculer ? L'amortissement comptable est une notion utilisée en matière de comptabilité d'une entreprise qui sert à constater la perte de valeur de biens dont elle est propriétaire, que l'on appelle les...
-
Qu'est-ce qu'une filiale ? Avantages et inconvénients Une filiale est une entreprise qui bénéficie d’une autonomie relative, car elle est en partie contrôlée et dirigée par une société-mère. Cette dernière lui impose une stratégie à suivre...
-
Fermer son auto-entreprise : formalités et procédure pour arrêter son activité La fermeture d’une auto-entreprise est aussi simple que son ouverture. De plus, il s’agit d’une formalité gratuite, il convient juste de suivre le mode d’emploi pas à pas pour éviter les...
-
Un travailleur indépendant peut-il bénéficier du RSA ou de la prime d’activité ? Un travailleur indépendant peut se retrouver en difficulté financièrement à un moment de sa vie professionnelle notamment en raison de la baisse de son activité. Pour faire face à ces périodes...
-
Comment estimer la valeur d'un fonds de commerce en vue d'une vente ? À un moment de son existence, et en particulier en vue de sa vente, une entreprise peut être amenée à céder son fonds de commerce, c’est-à-dire les éléments incorporels et corporels qui la...
-
Prévisionnel financier : comment le construire de façon crédible ? Le prévisionnel financier fait partie intégrante du business plan nécessaire à la création d’entreprise. Souvent boudé par les entrepreneurs en raison de son apparente complexité, il est...
-
Le back-office d'une entreprise : qu'est-ce que c'est ? Quelle définition ? Le back-office est la partie d'une organisation qui s'occupe de toute la gestion des informations et du soutien des process internes. Le terme date d'une époque où les entreprises organisaient...
-
Les assurances obligatoires et spécifiques aux entreprises du bâtiment et BTP Pour exercer leur activité en toute tranquillité, chaque chef d’entreprise doit souscrire des assurances pour, en particulier, protéger ses biens ou encore les dommages qu’il peut subir ou...