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Crédit professionnel pour commerçant : conseils et simulation

Crédit professionnel pour commerçant : conseils et simulation

Création, reprise, exploitation, les entrepreneurs ont toutes les raisons de solliciter un crédit professionnel. L’apport en fonds propres n’est pas toujours possible pour développer son entreprise, pallier un manque de trésorerie ou acheter un nouveau véhicule de travail.

Pour financer ces besoins, les indépendants et de fait les commerçants se tournent vers une solution de prêt bancaire professionnel. Mais l’enjeu de l’octroi d’un crédit professionnel est souvent capital pour la pérennité de l’entreprise. Le commerçant doit être convaincant et choisir le bon partenaire. À suivre nos conseils pour trouver un crédit professionnel pour commerçant avec au préalable un rappel des types de financements et de prêts possibles.

Quoi financer avec un crédit professionnel pour commerçant ?

Un crédit professionnel sert spécifiquement à financer les besoins et les projets des entreprises. Pour ce qui est d’un commerçant, il peut financer les projets suivants :

  • Du matériel, de l’outillage, des machines, des matières premières.
  • Un véhicule professionnel.
  • Un investissement immobilier comme un local, un entrepôt, un bureau.
  • Un fonds de commerce, du stock.
  • Une franchise, une licence, des brevets.
  • Un besoin de trésorerie.

À tous les stades de l’existence d’une entreprise, des besoins financiers sont nécessaires : de sa création, à son exploitation, en passant par son développement ou sa transmission. Même lors d’une reprise d’entreprise, le crédit professionnel s’avère essentiel. D’ailleurs chaque année, en France, 40 000 commerces font l’objet d’une reprise. Les fonds propres ou ceux d’investisseurs ne sont pas toujours suffisants. D’autres solutions, mais aussi des aides sont à solliciter auprès des banques, des organismes de crédit ou des chambres de commerce, de l’artisanat et de l’industrie.

Quels sont les types de crédit professionnel pour commerçant ?

En fonction du besoin ou du projet à financer, un type de crédit professionnel conviendra mieux qu’un autre au commerçant. Il existe plusieurs types de crédits professionnels à court, moyen ou long terme. Les banques proposent des conditions de prêt spécifiques (taux, durée, etc.) en fonction du profil et de la capacité d’emprunt des commerçants. Les établissements bancaires souhaitent prendre un minimum de risques pour éviter un défaut de remboursement. Elles exigent donc des critères d’octroi comme :

  • des garanties dites de sûreté : une hypothèque, un cautionnement ou un nantissement ;
  • une assurance emprunteur ;
  • un apport personnel, etc.

Voici les crédits professionnels pour commerçant les plus courants.

Le crédit professionnel amortissable classique

Le crédit amortissable professionnel fonctionne comme celui destiné aux particuliers : une durée, un TEG et une échéance mensuelle. Il s’utilise pour divers besoins comme du matériel, un véhicule, etc.

Le crédit-bail ou leasing

Avec un crédit-bail, le commerçant dispose d’un bien mobilier ou immobilier sans en être le propriétaire. Il le loue en contrepartie d’une mensualité à un crédit-bailleur avec option d’achat en fin de crédit.

Le crédit de trésorerie

Comme son nom l’indique, le crédit de trésorerie sert à pallier un besoin de trésorerie ponctuel ou permanent. Il peut être une facilité de caisse, un découvert autorisé ou un crédit de campagne. Pour un défaut de trésorerie, les commerçants peuvent aussi recourir à une mobilisation des créances avec une solution d’affacturage.

Le crédit renouvelable professionnel

Le crédit renouvelable est une réserve d’argent dont le commerçant peut disposer rapidement, à tout moment et sans motif spécifique. Attention cependant avec un taux d’intérêt élevé le remboursement doit être de courte durée. Tant que la réserve n’est pas utilisée, le commerçant ne rembourse rien.

Le crédit immobilier et le prêt in fine

Le crédit immobilier et le prêt in fine professionnels fonctionnent comme ceux proposés aux particuliers. Une garantie, une assurance emprunteur et un apport personnel sont exigés par les banques pour leur octroi.

Nos conseils pour obtenir plus facilement un crédit professionnel pour commerçant

Pour obtenir plus facilement un crédit professionnel, le commerçant peut suivre quelques conseils. La qualité et la préparation du dossier sont essentielles. Le commerçant doit pouvoir négocier des conditions de contrat avantageuses. Il doit convaincre sur le bien-fondé de son projet et sa rentabilité. Les organismes prêteurs veulent un maximum de garanties quant à la capacité d’emprunt du commerçant pour accorder un crédit professionnel.

Conseil 1 : La définition précise du projet

Le commerçant doit définir avec précision son projet et ses besoins financiers pour obtenir la solution de financement adéquate. S’agit-il d’un prêt à court, moyen ou long terme ? Quel montant ? Quelles conditions de règlement anticipé ?

Conseil 2 : La constitution du dossier

Le commerçant réunit en amont toutes les pièces nécessaires et obligatoires à la constitution de son dossier : Kbis, derniers bilans, avis d’impôt, etc. Cette anticipation atteste de sa rigueur et de son professionnalisme auprès du banquier.

Conseil 3 : La préparation d’un business plan

S’il s’agit d’une création ou d’une reprise d’entreprise, le commerçant doit rédiger un business plan consciencieux. Il comprend notamment un prévisionnel économique et financier. Il doit démontrer la rentabilité à venir de l’entreprise et la capacité à rembourser de l’emprunteur. Un business plan soigné et convaincant est un bon outil de vente du projet auprès de la banque.

Conseil 4 : Le choix du partenaire financier

Pour choisir son organisme prêteur, le commerçant peut mandater un courtier expert indépendant. Sa connaissance du marché du crédit professionnel et son réseau de partenaires lui permettent d’obtenir les meilleures offres. Le commerçant doit, quoi qu’il arrive, mettre en concurrence les banques et comparer leurs conditions. Elles n’ont pas toutes la même politique commerciale ni les mêmes propositions en fonction de la structure de l’entreprise. Avec un comparateur en ligne, le commerçant obtient rapidement un comparatif des offres de crédit professionnel du marché.

La simulation d’un crédit professionnel pour commerçant, comment faire ?

Le commerçant évalue son éligibilité au crédit professionnel avant d’entamer la recherche d’un partenaire financier. Avec un simulateur en ligne, gratuit et sans engagement, il obtient en moins de dix minutes un aperçu de la faisabilité de son projet avec :

  • le montant de l’emprunt ;
  • le montant de la mensualité ;
  • le TAEG et le TAEA ;
  • la durée de remboursement ;
  • le coût total du prêt.

La simulation est un prérequis à toute démarche de demande de crédit. D’ailleurs les banques et les courtiers la réalisent systématiquement avant la constitution d’un dossier. Nous avons, ci-après, établi une simulation pour deux types de besoins spécifiques à un commerçant.

Exemple d’une simulation d’un crédit professionnel pour commerçant : achat d’un stock de fleurs et plantes

Capital emprunté

Durée du crédit

TAEG

Mensualité (hors assurance)

Coût total du crédit (hors assurance)

5 000 €

12 mois

2 %

421,19 €

5 054,33 €

Exemple d’une simulation d’un crédit professionnel pour commerçant : réserve d’argent avec un crédit renouvelable

Capital emprunté

Durée du crédit

TAEG

Mensualité (hors assurance)

Coût total du crédit (hors assurance)

1 000 €

12 mois

21, 09 %

93,11 €

1 117,37 €

Pour rappel, le taux d’un crédit renouvelable est de 21,09 % pour une somme inférieure à 3 000 €. Il est de 9,83 % pour une somme supérieure à 3 000 €

Prêt amortissable, crédit-bail, crédit de trésorerie ou encore crédit immobilier, les types de crédits professionnels sont divers pour les commerçants. Tout comme le sont les types de projets finançables. Mais les commerçants rencontrent de plus en plus de difficultés pour obtenir un crédit professionnel. 25 % d'entre eux sont déboutés selon une enquête de KPMG/CGPME. Des alternatives existent comme le financement participatif ou le crowdfunding via des plateformes en ligne. Des particuliers financent collectivement des projets engageants. En contrepartie et si le projet abouti, les entrepreneurs leur reversent une partie de leur chiffre d’affaires durant une période de 3 à 5 ans.

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