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Comparateur Crédit Professionnel en ligne : meilleures offres !

Comparateur Crédit Professionnel en ligne : meilleures offres !

L'ambition professionnelle peut parfois mener à un besoin de financement qui nécessite un emprunt.

Création d'entreprise, reprise d'entreprise, expansion d'une branche de l'entreprise, c'est ici que le crédit professionnel prend son sens et peut être employé. Comment contracter une offre de crédit professionnel compétitive ? Grâce aux comparateurs en ligne, qui présenteront les meilleures offres accessibles actuellement sur le marché.

Qu'est-ce qu'un crédit professionnel ?

Un crédit professionnel est un prêt exclusivement réservé aux personnes morales, soit dit encore aux sociétés, ou aux personnes physiques exerçant une activité professionnelle indépendante, soit dit encore aux entreprises individuelles. En revanche, la nature de l'activité exercée, qu'elle soit commerciale, artisanale, libérale, ou bien agricole, n'a aucune conséquence sur le système de financement. Très prisé des nouvelles créations d'entreprises, il est également souvent contracté pour l'acquisition d'un bien immobilier. Il peut donc être souscrit par tout type d'entreprise, de la TPE (Très petite entreprise), à la grande entreprise.

L'usage des fonds est lui aussi plutôt ouvert et adaptable. Il peut financer les droits d'entrée dans une franchise, du matériel informatique, industriel ou de transport, un ensemble immobilier, des parts sociales ou des actions d'une société, un fonds de commerce d'entreprise, de l'outillage, un brevet, une marque, une concession, un logiciel, un développement à l'international, et bien d'autres achats ou projets encore.

Comment est fixé le taux d'intérêt d'une offre de crédit professionnel ?

Une offre de crédit professionnel verra son taux d'intérêt fixé selon plusieurs éléments, comme notamment :

  • L'ancienneté de l'entreprise;
  • Le projet à financer, son aspect encourageant et prometteur;
  • Le chiffre d'affaires actuel et prévisionnel de l'entreprise, justifiés par des éléments factuels;
  • Le secteur d'activités de l'entreprise, plus ou moins encourageant;
  • Le nombre d'employés de l'entreprise, et les chiffres de masse salariale pour aider à la compréhension de l'évolution et du développement de l'entreprise;
  • Les crédits déjà cumulés de l'entreprise, et son niveau d'endettement actuel, etc.

Le TAEG (Taux annuel effectif global) pourra être étudié, en observant le taux d'assurance inclus, et les conditions de remboursement.

Crédit professionnel : quelles garanties complémentaires peut exiger l'organisme prêteur ?

Notons que pour pallier les risques que le prêteur estime prendre selon les réponses aux éléments précités, certains organismes prêteurs peuvent exiger des garanties complémentaires :

  • La caution : Elle est peu recommandée puisqu'elle engage personnellement la personne physique, qui place alors comme garantie ses biens et ceux des associés de l'entreprise, ainsi que les conjoints. Dans le cas d'une caution simple, il est possible de faire jouer le droit de division pour que la dette soit divisée entre toutes les personnes portées cautions. En revanche, dans le cas d'une caution solidaire, le banquier peut exiger d'une seule personne qu'il s'acquitte de l'ensemble des dettes de l'entreprise, qui devra elle-même ensuite demander à récupérer la part due de chacun des cautionnaires. La caution est dangereuse et très engageante. Elle n'est pas à privilégier;
  • L'hypothèque : Elle reste plutôt rare sur un crédit professionnel, puisqu'elle suppose que l'entreprise emprunteuse soit en mesure d'offrir au banquier un bien immobilier comme garantie. Elle sera exigée dans les cas de prêts professionnels immobiliers, où la banque pourra devenir propriétaire du bien en cas de défaillance de l'entreprise;
  • Le privilège de prêteur de deniers : Ici, la banque peut faire saisir le bien et procéder à sa mise en vente, pour être remboursée en priorité des dettes dues si elles n'ont pas été honorées, et ce même si l'immeuble est grevé d'autres garanties;
  • Le nantissement : Il s'agit de la mise en garantie de biens incorporels ou immatériels, comme un fonds de commerce (nom commercial, enseigne, clientèle, droit au bail, achalandage), ou bien des valeurs mobilières (actions et parts sociales). Dans le cas d'une entreprise défaillante, le prêteur devra demander la vente forcée du fonds en justice pour exercer le nantissement et obtenir un paiement prioritaire.

Comment profiter des meilleures offres de crédit professionnel ?

Evidemment, pour profiter des meilleures offres de crédit professionnel, il conviendra de montrer patte blanche au financeur. Comment ? En respectant au mieux les 5 conseils suivants.

Construire un business plan implacable

Le business plan, ou plan d'affaire, est un document qui détaille l'ensemble du projet de l'entreprise et l'évolution attendue de l'activité durant les premières années de son existence. C'est une forme de projection, établie à la création ou à la reprise d'une entreprise, bâtie selon des éléments financiers solides et fiables. Vous l'aurez compris, il est le support de négociation de l'entreprise par excellence. Il devra évidemment intégrer le dossier de demande de financement. Grâce à lui, le taux pourra être abaissé si la projection réalisée est prometteuse et engageante.

Il devra a minima contenir un bilan, un compte de résultat, un tableau de trésorerie, et un plan de financement. La capacité d'autofinancement, le montant des fonds propres, la capacité d'emprunt, et le taux d'endettement seront également des éléments à présenter. La transparence devra être de mise, même si elle dessert quelque peu l'entreprise.

Afficher une démarche déterminée et engagée

Pour être convaincant, il faut d'abord être convaincu. En rencontrant un établissement de crédit, il sera important de l'appréhender comme une forme d'entretien d'embauche, où il va falloir faire preuve d'aplomb, de motivation en présentant son projet à financer, et de démonstration d'une détermination sans faille dans la réussite de ce projet. L'enjeu lors de cet échange est d'établir une sorte de base de confiance, où le prêteur va tenter de jauger à quel type de personnalité a-t-il affaire. Le ressenti du créancier viendra peser positivement ou non dans la balance. Il ne faut pas minimiser l'impact de l'image et de l'ambition données à son projet lors de cette présentation. Pas de place à la sur-confiance en soi, mais pas de place non plus à la dévalorisation. Il faut avoir le ton juste, l'optimisme mais également la tête froide, en parfaite conscience des risques du marché.

Se faire accompagner si besoin

Constituer un dossier de demande de financement, et consolider son projet pour convaincre un organisme financeur est loin d'être une tâche aisée et accessible à tous. Certains projets sont extrêmement prometteurs, mais peuvent se voir opposer un refus s'ils ne sont pas présentés sous le meilleur jour, s'ils ne sont pas défendus et valorisés comme ils le méritent. C'est pourquoi il est conseillé de ne pas hésiter à se faire accompagner d'un professionnel lors de la présentation de sa demande de financement à la banque. Il pourra s'agir d'un expert-comptable qui saura valoriser et justifier des chiffrages prévisionnels, comme d'un courtier en financement, qui sera plus compétent sur l'aspect négociateur des conditions du prêt accordé. Ces experts connaissent la nature des arguments à valoriser. Pour la banque, c'est également la preuve d'une démarche solide, accompagnée d'experts.

Négocier les conditions du financement

Si la banque expose en premier lieu des conditions de financement plutôt nuancées, elle se laisse toujours une marge de manœuvre possible en termes de négociation. La majorité des clauses prévues au contrat sont en réalité négociables. Il sera donc judicieux d'argumenter pour tenter d'abaisser le taux d'intérêt annoncé, en apportant une garantie complémentaire par exemple, ou bien de revenir sur les modalités de remboursement. Si un courtier accompagne le demandeur, il saura déjouer les manœuvres de la banque prêteuse, pour obtenir une offre bien plus compétitive, à compter du fait que le projet soit prometteur et "bien ficelé".

Solliciter la concurrence

C'est de bonne guerre. La concurrence que se livrent les organismes prêteurs doit servir l'emprunteur. Il sera recommandé de prendre contact avec au moins deux établissements financiers, voire davantage, et de leur demander la remise d'une proposition de financement. Si le projet est engageant, la négociation sera bien plus facile à orchestrer avec des offres de financement de la concurrence en poche. Attention toutefois à ne pas être trop avare, en restant raisonnable sur les exigences portées. Le but n'est pas d'engager des refus, ou bien de rompre un début de relation de confiance avec la banque.

Sur quels éléments comparer des offres de crédit professionnel ?

Un crédit professionnel s'étudie au moins sur 4 caractéristiques, qui détermineront une offre de prêt plus concurrentielle qu'une autre :

  • Le montant nominal accordé : Il s'agit de l'enveloppe globale empruntée par le professionnel. Puisqu'il s'agit d'un crédit affecté, son montant dépendra donc de la nature du projet. L'entreprise donc déterminer le plus précisément possible le besoin réel de financement, pour apporter davantage de solidité et de garantie au dossier de demande remis aux établissements créanciers;
  • Le taux d'intérêt fixé : L'organisme créancier se rémunère par les intérêts du prêt. Plus le risque est élevé, plus l'organisme augmente le taux fixé, pour couvrir ce risque. Selon l'usage des fonds, le taux pourra varier. En 2023, un crédit professionnel souscrit pour acheter des murs commerciaux pourra avoisiner les 2,10 %, contre 2 % pour investir et reprendre un fonds de commerce;
  • La durée d'amortissement : Il s'agit de la durée de remboursement de l'emprunt. Selon sa nature et la durée d'utilisation, le crédit pourra être de moins de 3 ans, de 3 à 7 ans, ou de 7 ans et plus. Elle devra s'étudier selon le montant nominal accordé, donc les mensualités qui en découlent;
  • Les modalités de remboursement : Il s'agit de dispositions spécifiques négociées au titre du remboursement du prêt, comme par exemple, la possibilité de différer un remboursement, ou encore d'effectuer un remboursement anticipé partiel ou total, avec ou sans frais, etc.

Comparateur en ligne : les meilleures offres de crédit professionnel

Aujourd’hui, tous les organismes prêteurs, quels qu’ils soient, sont présents sur Internet. Aussi, les comparateurs fleurissent dans tous les domaines, dans une société ultra connectée, où le temps libre est devenu une denrée plutôt rare. Leurs avantages sont nombreux :

  • Un service 100 % gratuit,
  • Aucune forme obligatoire d’engagement tant qu’il ne s’agit que de simulations comparatives,
  • Un gain de temps et d’énergie indéniable et précieux,
  • Une impartialité dans sa recherche : aucun parti pris pour un financeur plutôt qu'un autre,
  • Une offre personnalisée, selon les critères renseignés.

Les comparateurs ou simulateurs en ligne permettent dans un premier temps de se conforter dans l’idée que son projet est viable et réalisable, ou à l’inverse de l’ordre malheureux de l’utopie. L’avantage du simulateur est de présenter les différents éléments constitutifs de l’offre de financement. A défaut de savoir si l’offre est compétitive, il permet au moins de mieux comprendre sa mensualité et son fonctionnement.

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